Famille Damey

Damet. – Nom d’une ancienne famille de l’évêché de Nantes qui portait « de sable au croissant d’argent surmonté d’un marteau d’or » (Courcy, I, 320 et pl. C, n° 3).

Jean Damet recevant du duc François Ier un rubis, comme étrennes, en 1445.

On rencontre actuellement dans le Finistère une famille Damey, dont Henri Damey, notaire à Plogonnec, conseiller général du canton de Douarnenez, frère d’un autre notaire, adjoint au maire de Douarnenez.

Source : Répertoire général de bio bibliographie bretonne par René Kerviler, 1899. T. XI., p. 257.

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Damey est vraisemblablement une variante de Damay, nom qui s’applique à une personne originaire d’Amay, localité située dans l’arrondissement d’Huy en Belgique.

Source : Dictionnaire des noms de famille bretons, par Albert Deshayes, p. 334.

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La tombe Dubuisson au cimetière Saint Louis de Quimper

Il existe au cimetière Saint Louis de Quimper une tombe de la famille Dubuisson.

Cette tombe accueille entre autres les dépouilles de Joseph Louis Dubuisson et de son épouse née Massard Lahoussaye. Le prénom de cette dame n’apparaît pas, mais le Docteur Bernard Bischoff a découvert dans ses recherches généalogiques sur la famille Damey de Locronan et Plogonnec que cette dame avait une sœur aînée Aimée Louise Marie Massard Lahoussaye, née le 18 mars 1814 à Chateaulin qui épousa le 12 septembre 1843 à Plonéour-Trez, Eugène Vincent Désiré Auguste Damey, né le 22 janvier 1806 à Locronan, notaire à Plogonnec, et décédé à Quimper le 17 juin 1871.

La tombe comporte les mentions suivantes :

Joseph Louis

DUBUISSON

Receveur des contributions

Indirectes

Décédé le 22 mars 1851

Agé de 52 ans

Mme DUBUISSON

Née MASSARD LAHOUSSAYE

Décédée le 24 7bre 1899

A l’âge de 79 ans

Marie                 Emma

DUBUISSON     DUBUISSON

Décédée le 17           1848        .      

Février 1842             1925       .

A l’âge de 46 ans                      .

PRIEZ

C.P. n° 88 POILLET AÎNÉ ET FILS BREST Cre T N° 1220

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Horloge Jappy de la famille Damey

A ce jour le dimanche sept juillet deux mille treize, je crois utile de faire le point sur une horloge de marque Jappy qui se trouve en ma possession selon les termes suivants qui figurent au dos du meuble d’horloge.

Cet ensemble se compose d’un mécanisme d’horloge classique de marque Jappy et daté de 1874. Le tout est enchâssé dans une console de marbre noir irrégulier et qui de par l’injure du temps a pris en certains endroits une coloration blanchâtre. La console est de base cubique avec un cadran doré gradué à la périphérie et orné de chiffres romains de douze millimètres de hauteur. Le cube est orné aux quatre angles d’un léger cadre gravé d’or de lignes pures et de tiges à billes. Ce cube est aussi accostée de deux contreforts ornés en façade des mêmes tiges, et aux plans de descentes plats. Ces contreforts s’appuient sur un larmier simple et sont sommés d’un larmier simple. A l’origine le contrefort droit s’ouvre en discrétion à droite de l’ensemble. J’y ai ajouté une touche personnelle en donnant au contrefort gauche le même artifice que son compère droit. A la base l’ensemble cube et contreforts prend appui sur le larmier qui lui-même prend appui sur un caisson rectangulaire assez simple et orné en façade des mêmes gravures à tiges. Le caisson cale sa base sur quatre pieds ronds concaves de marbre noir.

Le dessus de la console reçoit enchâssé un bronze doré représentant une femme s’appuyant sur une colonne corinthienne et tenant une canne courbée simple. Une guirlande florale fait discrètement le lien entre la femme et la colonne. Le tout est traité de la  manière gréco-romaine habituelle de l’artiste sculpteur Paul Buboy, petit neveu du sculpteur Pigalle. Compte tenu des thématiques abordées par cet artiste reconnu, il s’agirait d’une allégorie du « printemps ». Ce genre d’article a une cotation intéressante outre Atlantique. Ce n’est en fait qu’une vision réelle de l’artiste au sujet d’un fait assez ancestral.

Au revers de la console se trouve une ouverture exactement conforme  au rayon et au diamètre du cadran de façade. Suite à  la restauration chez l’horloger Le Bot de Plonévez Porzay en 1987, cette ouverture a été ornée d’un cadre de verre simple. Un imprévu de circulation lors du retour de l’horloge sur Brest a fait chuter le tout et a explosé ce verre de base. Je l’ai fait remplacer par un carton qui reprend les éléments suivants :

« Cette horloge Jappy de 1874 a été la propriété d’Henri-Marie Damey, notaire à Plogonnec, Maire de Plogonnec de 1896 à 1919. A son décès elle est restée la propriété de son épouse Marie-Louise Caroline Vincent, qui la légua ensuite à son Fils Charles Alexandre Damey. Au décès de celui-ci le 10 février 1960 à Concarneau, elle la donna à son  fils  Charles Damey qui la revendit en 1962 à Corentin Jaïn né à Plonévez-Porzay, vivant à Plogonnec. Ce dernier en fit don en 1978 à son filleul Jean Bozec  qui la vendit en 1987 à son frère André Bozec qui la fit entièrement restaurer chez l’horloger Le Bot à Plonévez-Porzay en 1988. »

De fait toutes les pièces sont d’origine sauf le balancier qui, je le crains fort, a servi de pendule de sourcier à l’oncle Jaïn. L’ensemble comporte un second témoignage au sujet de la famille Damey. Il s’agit d’un document papier logé dans le fût de la colonne. Le texte mentionne :

« Quimper, le 04 avril 2009. Statuette de muse, sans doute Erato, pour l’élégie. Œuvre de Paul Dubois. L’horloge en place est une Jappy de 1874. Elle fut sans doute acquise par Maître Henry-Marie Damey, notaire à Plogonnec, né le 17 décembre 1844 à Locronan, dans le Finistère, marié à Brest le 25 octobre 1875 à Marie-Louise Caroline Vincent, plus connue localement à Plogonnec sous le surnom de “ar sparfel goz / le vieil épervier », mort le 15 mars 1921 à Brest et enterré au cimetière de Brest-Saint Martin : carré C15 rang 4 tombe n° 5 pour les familles Menetrier, Vincent et Maissin.

Madame Damey, née Vincent est née le 16 avril 1856 à Brest et y est décédée le 20 novembre 1937. Henri-Marie Damey était le fils d’Eugène Désiré Auguste Damey, notaire à Plogonnec, né le 22 janvier 1806 à Locronan, marié le 12 septembre 1843 à Aimée Louise Marie Massard La Houssay, née le 18 mars 1814 à Chateaulin, décédé le 17 juin 1871 à Quimper.

Il était lui-même le fils de Claude Henry Joseph Damey, capitaine au régiment du Cap Haïtien et au 106ème de ligne, commissaire du Directoire exécutif de Plogonnec, maire de Plogonnec, notaire à Plogonnec. Né le 21 mai 1766 à Besançon, il s’était marié le 27 juin 1796 à Marie-Louise Piclet, née le 22 mars 1770 à Locronan et morte le 15 mai 1843 à Locronan. Il mourut le 03 juillet 1837 à Locronan. Claude Henry Joseph Damey  avait participé à la bataille de Savannah en 1778 pour l’indépendance des Etats Unis d’Amérique. Ses parents étaient Jacques Damey et Claude Françoise Metoyer, installés à Besançon. Les parents de Marie Louise Piclet étaient Louis Piclet, marchant en toile à Locronan, rue Lann sur la place de l’église, et Marie Jeanne  Le Denn » .

Sur la foi de ces éléments généalogiques, je restitue ma parenté indirecte avec cette famille via le mariage de Charles Alexandre Damey. Il naquit le 19 octobre 1883 à Plogonnec et mourut le 10 février 1960 à Concarneau. Il s’était marié le 19 mai 1920 à Philomène Renée Marie Louboutin, née le 19 octobre 1859 à Plogonnec et décédée le 29 novembre 1950 à Plogonnec, tante de ma grand-mère paternelle Marie Renée Toussaint Philippe.

Par écoulement du temps et délaissement, les intérêts juridiques Damey ont glissé entre temps vers les familles Louboutin et Bozec qui assurent jusqu’à ce jour l’entretien de leurs tombes.

J’ai procédé personnellement au constat de la succession de Charles Damey, dernier petit cousin de mon père de ce côté. Avec la tante Alice Louboutin nous avons fait en sorte de rétablir le tombe Damey au cimetière de Plogonnec…

Pour la suite de ce billet, eu égard à « l’origine » bretonne de la famille Damey après un épisode américain et un constant attachement bonapartiste de cette famille, j’ai trouvé judicieux de sceller en cette colonne le présent billet sous le double tampon d’une pièce de monnaie du second empire, date légèrement antérieure à la pendule, et d’une pièce commémorative du général La Fayette eu égard à la participation de Claude Henry Joseph Damey aux batailles de la guerre d’indépendance de l’Amérique.

André Bozec